Ebota A Maghanga

Les peuples autochtones appelés préjorativement pygmées,intéressent bien des peuples en ce moment car ils sont détenteurs d'une connaissance inégalable sur l'origine de l'humanité et de la Vie.
Donnons leur la place qu'ils méritent en tant qu'ainés de la race humaine,car ils sont indispensables pour l'avenir du monde.

Buzengè mwana NZIAMBE

A manié !

La gouvernance selon MZIAMBE

La spiritualité, la vraie, seule et unique dont il s’agit ici et qui constitue le lien intrinsèquement profond entre l’Homme et son créateur NZIAMBE KANA( Dieu le créateur), qui est Lui-même Le Grand Esprit était à l’origine du monde et c’est elle encore qui le gouvernait d’une baguette de fer, avec Sagesse, charité et bienveillance. C’est ainsi que les hommes à qui NZIAMBE avait fait le don de gouverner et diriger nos sociétés antiques et traditionnelles agissaient pour le bien-être de tous les peuples dont ils avaient la lourde responsabilité. L’injustice, l’insécurité, la corruption, les guerres, le terrorisme, les assassinats, et tous ces maux qui pullulent dans ce monde actuel et dont la liste ne cesse de s’alourdir ne trouvaient pas leur place dans un environnement pareille car, ceux qui dirigeaient le faisaient avec providence.
En effet, ne pouvait pas prétendre à la tête d’un peuple qui voulait mais celui que NZIAMBE lui-même avait préalablement choisit par bienveillance. Toute chose somme toute logique puisque, la créature est sensée naturellement suivre les pas de son créateur qui est le seul des deux d’ailleurs, qui connaît l’environnement dans lequel la créature se trouve et de facto, indiquer à cette dernière la conduite à adopter pour son bien-être. Celui qui présidait aux destinées d’un peuple était nécessairement un initié à nos divers rites initiatiques anciens, puisque c’est par ce canal que justement l’Homme peut être en véritable communion avec NZIAMBE et agir selon sa volonté pour le bien de ses semblables. Aujourd’hui le décore est bien affligeant et pitoyable à voir les maux qui sapent le monde. Les dirigeants de cette ère sont d’un genre totalement opposés à Celui qui les a créés et décident de leur propre chef du comment gouverner. Mais enfin, la clairvoyance, le discernement et le jugement que l’homme peut avoir non seulement lui vienne de NZIAMBE, mais aussi sont moindres et limités par rapport aux siennes. Nombreux sont-ils qui délibérément choisissent et préfèrent s’adonner à des obédiences de conjurations venu d ailleurs telles que les sectes sataniques, etc qui sont des berceaux du mal. Si vous allez puiser votre pouvoir dans ce genre d’endroit eh bien sachez-le que ce pouvoir ne va produire que tout ce qui est mauvais et nuisible aux hommes. Mais, Sachons-le bien que toutes les tentatives humaines pour aboutir à des sociétés plus juste et empli de paix ne pourront aboutir si l’on ne renoue pas en vérité avec nos traditions qui sont le socle et l’ossature d’un développement durable, sain et prospère. En outre, tout pouvoir véritable vient de NZIAMBE et est remi aux hommes par méritocratie. Ce genre de pouvoir ne peut rien produire d’autre qui soit le contraire de la volonté de son dépositaire si ce n’est que la paix, l’Amour, l’intégrité et la justice et tout ce qui de près ou de loin est favorable à l’épanouissement de l’Homme. Ce monde ne connaîtra jamais plus la paix jusqu’à ce que TETA NZIAMBE pose de nouveau sa main dessus. Car la désobéissance des Hommes à elle même fixé le seuil de tolérance de Celui qui à Eté, qui Est et Sera à jamais. Que ceux qui ont des oreilles pour comprendre, comprenne bien!

Vokonavoko

Le chiffre ‘´3’´ (trois), marque majestueuse du Maître absolu de l’univers TÉTA NZIAMBE, et symbole de Sa Suprématie absolu, est présente dans tout ce qui a été fait et façonner par Sa Parole et Ses Mains.
La nature animale, végétale, humaine et même invisible en est marquée; signe de leur appartenance indubitable à Celui qui est la Trinité. Ainsi, NZIAMBE n’a pas fait que créer l’Homme puis l’a laissé oisif face à l’immense création devant lui. Il, NZIAMBE, a remis et transmis à l’homme qu’il venait de créer ses savoirs et savoir-faire que nous appelons plus communément ´culture.´
Même si au prime abord le terme n’y renvoi pas systématiquement, et pourtant c’est elle la culture que nous peuple gabonais, devons chercher à redorer l’image et à l’avoir comme objectif lorsque nous parlons de revaloriser nos traditions, us et coutumes.

En effet, la culture est ce qui nous reste quand on a tout perdu, disait Émile Henriot, quoique dans la formulation exacte de cette citation, qui dit « La culture est ce qui subsiste quand on a oublié tout ce qu'on avait appris », on comprend aisément l’importance fondamentale de préserver jalousement sa culture et de même, on y voit et comprend encore plus clairement pourquoi le colon a tant tenu à la détruire; suivez mon regard pour ceux qui réalisent que le peuple noir est toujours en esclavage!
La culture est en réalité la ramure extérieur d’un peuple qui favorise et permet son identification par un autre. Elle est, tout comme je l’ai dit en prélude, constituée de deux (2) autres éléments, qu’elle enveloppe pour ne faire qu’un seul aspect physique et spirituel général de l’être, qui permet de l’identifier et de le différencier d’autres semblables.
Par conséquent, si l’on veut véritablement redonner et réattribuer sa valeur d’antan à nos traditions il faut préalablement comprendre que la ´´tradition’´ n’est pas la marque identitaire d’un individu mais plutôt une fraction de ce qui l’a constitue, idem pour les Us et coutumes. Dès lors se focaliser sur elle uniquement tend à devenir folklorique car la tradition, les Us et coutumes sont chacune des Tous dans un grand Tout qu’est la culture.

C’est en cela que ce combat noble pour nos origines doit être activement et profondément entrepris car il ne s’agit pas là que de l’élément culturel dont nous parlons ici, mais d’un processus qui en aboutissant rétablira non seulement l’image et les réalités d’une vie épanouie, riche et surabondante en tout de l’africain en général et du gabonais en particulier mais aussi, qui caractérisait et constituait de facto l’ossature de nos Sociétés africaines noires d’avant l’ère coloniale.
Il convient donc à celui et à ceux qui en prennent l’initiative de s’armer d’une détermination émanant de leur sein, et de la hardiesse d’un alpiniste, si je puis le dire ainsi, car cette tâche est et sera toujours aussi ardue que fastidieuse aussi longtemps que certains continueront de s’échiner à mêler le naturel au superficiel.

La tradition ne devrait pas être considérée comme un accessoire que l’on cherche désespérément à implanter dans une société moderne qui s’oppose dans sa forme et son fond à son développement ainsi qu’à sa floraison car en tenant compte des véritables réalités historiques, s’il y’a une voix qui doit être prépondérante pour le bien-être socio-économique de tous c’est bien celle des détenteurs des savoirs et connaissances ancestrales puisque avant que le modernisme s’impose la tradition et la culture elles, étaient déjà.
Et dans le même élan, l’effectivité totale de cette démarche visant un retour aux sources ne peut être concrétisée sans le socle d’origine. Car un arbre aussi immense et imposant soit-il, n’est rien s’il ne repose point à la fois sur ses racines principales et secondaires. Comprenne qui à des oreilles!

Vokonavoko.

Le Nganga(NGANGA NA ZOMBA) tel qu'il l'était aux temps jadis très lointain est loin de s'assimiler à une personne ordinaire, car il est pour un peuple donné la lanterne qui éclaire et maintient sur le droit chemin celui ou celle qui cherche ou recherche les sentiers de la véritable vie. Il est donc en tout état de cause par sa clairvoyance, son intelligence inspirée de NZIAMBE KANA et son pouvoir de restaurateur, la personne ressource et indiquée pour délivrer l'Homme malade de ses chaînes physiques et psychiques. Il se doit d'instruire ceux et celles qui viennent vers lui sur les principes et les valeurs réelles de la vie ici bas, de sorte que ces derniers soient en harmonie avec la nature qui les entoure et leur Soi intérieur pour que naisse en eux l'équilibre nécessaire à l'élévation vers TETA NZIAMBE, puisque c'est bien là le but premier de tout homme. Ceci hélas, contraste fort bien avec le cliché actuel et factuel de ce Personnage combien important si non, pierre angulaire d'une société d'hommes et de femmes si je ne m'abuse. En effet, beaucoup de ceux qui revêtent ce costume traditionnel de nos jours, vont complètement à contre courant de la logique et de la volonté Divine et entraînent de facto avec eux les âmes désespérées qui recherchent en vérité le vrai sens de leur séjour sur terre dans une chute vertigineuse. Leurs comportements et leurs agissements au quotidien qui laissent libre cours aux passions charnelles sont incontestablement la preuve d'un sacerdoce fait par complaisance. Le Nganga est d'abord au service de son prochain et de la communauté pour la gloire de NZIAMBE et non pour la sienne. Il se doit d'un amour véritable pour le don qu'il a reçu et d'une passion orientée vers les oeuvres qui élèvent l'esprit, car en tant que guide spirituel le sort des personnes qui viennent vers lui, pèse sur sa tête telle une épée de Damoclès. Il est consacré par le bien et pour le bien de sorte à éclairer le profane et le conduire vers NZIAMBE et non vers le Mal. Malheureusement, la contradiction existentielle entre leur parole qui proclame l'existence réelle de NZIAMBE KANA et les actes qu'ils posent pour satisfaire les désirs des individus qui les sollicitent, par souci de préserver l'aspect pécuniaire, sèment éventuellement la confusion et le doute quant à leur crédulité et à la crédibilité de leurs pratiques au sein de la société contemporaine. Accepter de rendre le mal par le mal, ou encore d'utiliser des potions à usage fétichiste, etc sont tout le contraire du devoir d'un véritable Nganga et participe à conforter tout bonnement l'idée de la personnalité faussement nuisible du Nganga inculquer par le colon. A l'heure où nos traditions et cultures sont de plus en plus reléguées à l'arrière plan de notre société, et si tant est que nous voulons leur redonner leurs lettres de noblesse, il est primordial pour tout traditionaliste, charité bien ordonnée commençant par soit même, de corriger la manière de faire en retournant à la méthode originelle. Aussi, il est évident qu'on ne peut pas convaincre de l'importance et du bien fondé de nos traditions par la simple parole si l'on n'est pas d'abord le reflet et la vitrine attractive de celles-ci.
Que Maghanga Ma NZIAMBE grandisse en vérité pour le bien de tous les peuples de la terre.
Basééé.
Vokonavoko

Bwekayé! Donner une place prépondérante aux véritables conservateurs de la nature, afin que ceux-ci puisse apporter leurs connaissances en matière de respect et de protection de l'environnement. Valoriseront les peuples autochtones en adoptant un système de pensées autres que celui les rabaissant à une simple roue de secours dans les domaines relevant de leurs compétences.
Accordons aux peuples autochtones la place, qui a toujours été la leur depuis la création, afin de rétablir l'harmonie entre l'homme et la nature. Bassé!