Willem VALIN

Quand on aime bricoler, il y a moyen de se faire plaisir avec pas grand chose 😝

On est bien dans notre canapé 😜

Nettoyage du matériel en cours, on laisse les abeilles se régaler avant le Karcher 😜

25% de chance d'être tiré au sort, vivement le 28 février pour connaître le résultat et quelle sera ma grande course de 2019. Les réflexions en cas de réponse négative sont toujours en cours, mais je compte bien réaliser une course supérieur à 100 miles.

TOR X | Pré-inscriptions fermées Pré-inscriptions fermées: VDA Trailers annonce les chiffres

Bonjour,

Je suis à la recherche de sponsors pour m'aider à réaliser ce rêve, si vous connaissez des personnes, sociétés, n'hésitez pas à leur transmettre.

Merci d'avance,

Willem

https://www.fichier-pdf.fr/2019/01/10/tor-des-geants-by-willem-valin/

Fichier PDF TOR des Géants by Willem VALIN.pdf TOR des Géants by Willem VALIN .pdf À propos / Télécharger Aperçu Nom original: TOR des Géants by Willem VALIN.pdf Ce document au format PDF 1.7 a été généré par / Foxit Reader PDF Printer version 9.0.1.1109, et a été envoyé sur fichier-pdf.fr le 10/01/2019 à 15:04, depuis l'adresse I...

Merci à tous, j'ai hâte de réaliser ce rêve que j'ai dans le viseur depuis tant d'années, maintenant il n'est plus qu'à quelques enjambées !

Merci à la presse de la Manche, aux traileurs en Cotentin, ma famille, mes amis pour votre soutien, je vais tout faire pour réaliser mon rêve !

Un Equeurdrevillais se prépare à participer à un trail démentiel Willem Walin, d'Equeurdreville-Hainneville (Manche), se prépare afin de participer au Tor des géants, qui aura lieu en Italie en septembre 2019.

2018 fût une très bonne année sur tous les plans, j'ai atteint mes objectifs et battu tous mes records établis sur mes 5 dernières années.

J'ai intégré une bonne équipe de traileur, les traileurs en Cotentin, rencontré une grande championne et des triathlètes...

Pour 2019, le programme est déjà bien chargé:
Défi du glazig 18 nocturne + 56km
80km de l'ecotrail de Paris, avec pour objectif un top 100, voir top 50
Le marathon de Paris pour ma deuxième fois, pour accompagné une championne
Défi de la barjo, la nocturne + le 100km

Et pour finir(je vais impérativement devoir trouvé des sponsors):
Si je suis tiré au sort, ça sera le TOR des géants avec ces 330km et 24000m de D+
Sinon, en fonction des places disponibles, le Grand Raid des Pyrénées avec ces 220km et 12000m de D+ ou le très technique trail de l'échappée belle et ces 145km et 11000m de D+

Je vous souhaite une bonne année, une bonne santé et que 2019 vous réussisse.

Sportivement,

Willem

Saintelyon 2018: Une course au mentale

Après l'UT4M, la forme et la motivation fût très aléatoire, je n'ai pas retrouvé le niveau acquis lors de ma préparation de cet été, néanmoins, j'ai décidé de participer à cette course avec la team des "Traileurs En Cotentin". A peine plus de 300km de course à pied en 3 mois, alors que dans mes préparations j'ai toujours tourné à plus de 300km par mois. Je suis donc partis sans pression: "On verra bien, l'important c'est de finir".

Le sac fût bouclé à la va vite quelques heures avant de monter dans le bus, une nuit de sommeil réduite au strict minimum "4H". Le trajet en bus avec les copains se passa bien, alors qu'on craignait d'être retardé par les gilets jaunes. On récupère notre dossard, nos sacs et il est venu le moment de monter dans le bus direction Saint Étienne, le moment de dire au revoir à Delphine et de lui souhaiter une bonne course. On pose les sacs, c'est le moment de manger à la Pasta Party, un peu de repos et je me précipite sur la ligne de départ où presque 2000 personnes s'y entassent déjà. Équipé à la va vite, j'avais oublié ma couverture de survie, pris une Powerbank inutile en oubliant les câbles...

Au premier tiers de la deuxième vague, me voici parti, je me faufile entre les coureurs, je monte rapidement à plus de 15km/h, arriver au 3ème km, les nausées commencent, les remontés du repas du soir se font sentir, la panne... Je marche sachant que ça va revenir, après quelques minutes je me sens mieux, je repars mais les problèmes d'estomac sont là et ne me quitteront pas tout le long de la course. La neige fondue tombe sérieusement, je commence à être trempé.

Les 20 premiers km passèrent vite, même si tous les kms je regarde ma montre et me dis que ça ne passe pas. La neige c'était transformée en grosse pluie, les sentiers sont devenus sacrément boueux. J'ai pensé sans cesse à Delphine, au départ de sa course qui était 30mn avant celui de la 81, plus 15mn pour ma vague, elle doit être à peut près à tel endroit.

Arrivé au premier ravito, je fais le plein de ma gourde et je repars aussitôt, impossible de manger. Je sens que des cloques ont fait apparition sous mes pieds, comme à l'UT4M, je vais faire avec, ce n'est pas dangereux, juste douloureux. La pluie continue à tomber sévèrement.

La baisse de régime, la fatigue, les problèmes d'alimentation, je lève de plus en plus le pied, le manque d’entraînement commence à faire mal. J'ai mal au niveau de la poche entre l'estomac et les poumons (cette douleur ne me quittera plus jusqu'à la fin), aux abdominaux, respirer devient difficile, les jambes commencent à être lourdes. Je sens que mes entre-jambes me brulent, malgré que j'avais mis du NOK avant le départ.

Arrivé au deuxième ravito, on me tape sur l'épaule, Sylvain (Un amis du Havre que j'avais croisé à la Halle Tony Garnier) m'avait reconnu et était venu me saluer. Après une soupe et le plein de la gourde, je repars. La pluie, la boue, c'est atroce. Je me dis: "Ca y est, Delphine a fini!", accroche toi, elle va t'attendre à la ligne d'arrivée, tu n'as pas le droit de jeter l'éponge, ça faisait au moins 10km que l'idée me trottait dans la tête.

J'enchaîne du mieux que je peux, je souffre mais on s'accroche, troisième ravito, je fais le plein de la gourde, une soupe et on repart. La pluie ne cesse de tomber.

Pour changer, la pluie se transforme en brouillard, je vois à peine devant moi, j'évite au mieux possible les trous, les flaques de boue,.. je commence à sécher et à l'apprécier ce brouillard comme je ne l'ai jamais fait.

Le brouillard disparait pour laisser place à la pluie, et le calvaire continue, je n'aurai pas pris de plaisir sur cette course, je lutte depuis le départ, mais comme à l'accoutumé, je ne lâcherai pas!

A l'avant dernier ravito, je recroise Sylvain qui était dans le dur, on repart ensemble, quand je cours je repasse devant et prends de la distance, mais avec le manque d'entraînement, rapidement je craque et je me mets à marcher et Sylvain repasse devant.

Au dernier ravito, je remplis ma gourde et vois Sylvain faire un tout droit sans arrêt. Je m'assois 2mn, les jambes sont HS mais il faut aller au bout, Delphine m'attend, il ne faut pas que je la fasse trop attendre, je repars donc.

J'alterne entre marche et course, je résiste même si je me fais doubler constamment depuis des km. C'est dur mais il faut aller au bout, le plus dur est déjà fait, il ne faut rien lâcher. Je vois le panneau 5km restant, je le prends en photo et je lui envoie, je vois qu'elle m'a envoyé plein de message mais j'ai seulement vu: "Je suis finisher". Elle a donc finit, c'est à mon tour maintenant, je me dis: "Accroche toi, tu y es presque!".

Je vois le panneau 3km, à partir de ce moment, j'arriverai à courir jusqu'à la fin, toujours pas de jambes, mais l'envie d'en finir au plus vite. Je reprends des places, je connais le parcours restant par cœur, la tête a décidé de pousser jusqu'au bout le corps et il va suivre.

J'arrive maintenant dans les 400 derniers mètres, j'accélère, je veux faire un bon finish. 200 derniers mètres, je me mets au sprint, j'accélère, j'accélère, j'accélère, me voilà à l'entrée du hall "Tony Garnier", je passe l'arche, je coupe la montre. Ce sprint final m'aura permis de repasser devant 8 personnes, mais il m'aura mit KO, le souffle coupé, la douleur aux poumons qui m'avaient pris toute la course était devenue violente, la fatigue m'a décomposé en zombie, je suis complètement à l'ouest. Je vois Delphine devant les tribunes, elle m'attendait depuis des heures, elle me félicite et j'en fais de même.

Je lui dédie cette course, je pense que sans elle, j'aurai jeté l'éponge en me disant que c'était cuit d'avance, n'ayant pas fait de préparation digne de ce nom, moins d'entraînement que mon premier utlra-trail où j'avais fini complètement cramé, ne pouvant plus me lever de mon lit les 2 jours suivants, ne pouvant plus me relever des toilettes sans m'aider des murs. C'est une championne et je suis heureux de l'avoir à mes côtés et je lui souhaite de pouvoir vivre autant de bons moments que j'ai vécu sur mes 10 premiers ultra-trails.