Archives municipales d'Agde
Page officielle des Archives municipales d’Agde.
Le services des Archives est ouvert à tous : chercheurs, enseignants, généalogistes, passionnés d'histoire locale, professionnels du patrimoine...
Journée du chat 😼
Aujourd’hui, c’est la journée internationale du chat, créée en 2002 à l'initiative du Fonds international pour la protection des animaux.
Nous avons donc donné souris blanche à nos cha-rchivistes qui ont choisi de vous présenter leurs endroits préférés d’Agde.
Cha-lutations !
Canicule au Cap ! 🥵
Et en plein Jeux Olympiques, on peut rappeler que « gymnos », d'où découlent les mots gymnase ou gymnastique, veut dire « nu » en grec ancien. 🧐
Et comme dirait notre collègue Céline, en alexandrin : "Rien ne sert de trop cuire, il faut bronzer à point !" 😉
PS : Les Archives Municipales ont participé à l'expo : https://www.lagathois.fr/articles/46941/cap-d-agde-le-village-naturiste-a-l-honneur-au-mucem-de-marseille
Les Jeux (olympiques) d’Agde
A quoi aurait pu ressembler des jeux organisés à Agde au 17e siècle ?
1ère épreuve : le Jeu de la barre. On y joue à Agde en 1458, lors de la Saint-Etienne. Règle : 2 équipes sur un terrain rectangulaire devant chacune faire le plus de prisonniers dans le camp adverse pour emporter la partie. Pour avoir le droit de faire un prisonnier en le touchant, il faut avoir « barre » sur lui, c'est-à-dire avoir pénétré dans le terrain après lui.
2e épreuve : les Joutes. Pratiquée à Agde dès le 16e siècle, et certainement avant. Le but est le même que dans les tournois de chevalerie médiévale : renverser son adversaire avec sa lance.
3e épreuve : le Jeu de Paume. En 1598, le botaniste et médecin suisse Thomas Platter fait une escale à Agde. Il en profite pour « faire à deux une partie de b***e dans un jeu de paume qui était fort large, mais pas très long ». Règle : se renvoyer une b***e, grâce à une raquette au-dessus d'un filet central (avec utilisation des murs en intérieur).
4e épreuve : le Jeu de ballon. Pratiqué à Agde au 17e-19e siècle, contre le rempart. Règle : proche de la pelote basque. La b***e, lourde et dure, est propulsée à l’aide d’un gantelet de bois.
Preuve de son succès : en juillet 1752, un conflit éclate entre des spectateurs du jeu de ballon d’Agde qui se disputent une place sur la banquette.
Éteignez vos GPS... voici de vraies cartes pour vos vacances ! 😉🧐
́diterranée ̀te
Vacances !!! 😎🥴🌞🏄♀️🚴♀️🎸
́diterranée
Le comte de… Montechiero
Italien, habillé de bleu, quelquefois avec un col rouge, les cheveux noirs, la barbe soignée, le nez effilé, « bienfait » de sa personne, il est Louis Dogliero de Montechiero. En 1798, ce jeune homme de 30 ans parcourt tous les ports méditerranéens, porteur d’un passeport lui donnant le titre de Courrier du roi de Sardaigne… mais en vérité, il n’est autre qu’un espion anglais.
La mission de ce personnage digne d’un roman de Dumas : examiner l’armement des Français pour la perfide Albion. L’affaire est suffisamment sérieuse pour que Le Carlier d’Ardon (1752-1799), ministre de la police, prenne sa plume afin que tout soit mis en œuvre pour son arrestation : « L’ennemi multiplie ses trames ; c’est pour les fonctionnaires publics une raison de redoubler d’efforts afin d’en détruire l’effet. » (oui, on écrivait bien à l’époque…).
On a retrouvé... les clés de la ville !
Au Moyen Age, celui qui possède les clés de la cité n’est autre que le comte et évêque d’Agde. Le trousseau est alors conséquent, puisque la ville compte neuf portes au 14e siècle.
Mais celui qui détient les clés doit également délier les cordons de sa bourse, pour assurer les réparations des murailles, et cela… le seigneur évêque y rechigne. En ces temps troublés, il en va de la sécurité des habitants. En 1286, les Consuls traînent donc en justice l’Évêque et ses conseillers pour récupérer le trousseau, ce qu’ils réussissent… 69 ans plus t**d quand, en 1355, en pleine guerre de Cent Ans, le roi Jean le Bon s’en mêle et leur donne raison.
Et ces clés alors ? Eh bien, on ne savait même pas à quoi elles ressemblaient jusqu’à il y a quelques semaines. Mais un jour, par hasard, en retournant un parchemin parlant de ce procès… surprise… on a retrouvé les clés de la ville !
J-1 pour notre exposition !
dans la superbe salle du Chapitre de la cathédrale Saint-Etienne d'Agde
Entrée libre, dès demain 4 juin, à 10h.
Nous vous attendons !
Un combat à l’épée… en 1343
Le 13 août 1343, 3 sergents royaux de Béziers, un sergent du Chapitre d’Agde et un lieutenant du viguier viennent interpeller un groupe d’hommes armés se trouvent sans autorisation sur des terres de l’église, près de Mermian (entre Agde et Bessan).
Sûr de lui, le lieutenant leur ordonne, au nom de l’évêque, de poser leurs armes. Mais les hommes refusent. L’un d’eux, préparant sa lame, ajoute même qu’il n’obéit pas aux ordres des sergents. Le groupe commence alors à s’éloigner... quand le lieutenant demande aux sergents de dépouiller ces rebelles.
Ces derniers, sauf l’un d’entre eux qui s’enfuit, se mettent aussitôt en position de défense. Prêts à en découdre, ils brandissent leurs épées et leurs lances en direction des sergents, tant royaux qu’épiscopaux, en affirmant qu’ils ne sont pas de ceux qui se rendent, et ils se mettent à crier : “Commune ! Commune !” L’un d’eux déclarant qu’ils se trouvent là pour le compte des Consuls.
Les factieux vont-ils assaillir les sergents et commettre l’irréparable ? Qui des hommes de l’église ou des Consuls auront le dessus ?
La suite de cette histoire, vous la connaitrez en venant voir notre expo à la salle du Chapitre, la semaine prochaine, du 4 au 7 juin. Visite libre de 10h à 12h et de 14h à 17h. Visite commentée mercredi 5 et vendredi 7 à 15h.
Bon week-end !
La promo du mois : une conférence et une expo gratuite !
Ce vendredi 31 mai à 18h, nous vous proposons une conférence à la Médiathèque Agathoise
et du 4 au 7 juin, c'est une expo à la salle du Chapitre (avec visites commentées).
Pour l'une ou l'autre, réservations auprès de notre Chat-rchiviste : 04 67 94 60 80
Le Cap, la Tamarissière, le Grau, l'antique cité... les multiples facettes d'Agde
́rault ́diterranée
Ça se passait un 17 mai… 1527. Une lettre de la mère de François 1er
Louise de Savoie (1476-1531), fine diplomate, fut l’une des femmes les plus influentes de son temps. Deux fois régente du royaume, souvent reconnu comme reine, elle œuvra toute sa vie pour son fils François Ier.
Notre archive est une lettre qu’elle fit envoyer le 17 mai 1527 aux Pays de Languedoc, confirmant la Paix avec le roi d'Angleterre.
Explications :
Tout le monde le sait : François 1er est le vainqueur en 1515 de la bataille de Marignan (guerre d’Italie). Ce que l’on dit moins, c’est que 10 ans plus t**d ce même François se fait humilier par Charles Quint lors du désastre de Pavie en 1525.
Dès lors, François n’a qu’une idée en tête : se venger. Pour cela, il s’allie donc avec le roi d’Angleterre Henri VIII Tudor (qui lui veut divorcer de Catherine d’Aragon, tante de Charles Quint). Par le traité de Westminster, le 30 avril 1527, Henri VIII et François Ier se promettent donc une paix éternelle... pour mieux pouvoir faire la guerre à Charles Quint.
Qui étaient les 12 Maîtres du Temps ? 🧐
Du 4 au 7 juin, on inaugure la Salle du Chapitre avec une expo sur les 12 Chanoines de la cathédrale Saint-Etienne d'Agde.
Visites libres en journée ou commentées (les 5 et 7 à 15h, sur réservation 04 67 94 60 80).
La bonne nouvelle, c'est vous pourrez admirer de magnifiques parchemins médiévaux...
mais la mauvaise, c'est qu'il ne vous reste donc plus qu'un mois pour vous mettre au latin... heureusement qu'il y a des jours fériés ! 😌
Jo Vilamosa (1927-2024)
Il œuvrait lors de toutes les manifestations consacrées à la Retirada et au camp d’Agde, en France et en Espagne. Jo Vilamosa accompagnait les Archives Municipales d’Agde dans son travail autour du camp et en 2016 il nous avait légué une partie de sa riche collection.
Il aimait témoigner notamment auprès des collégiens et des lycéens, et racontait comment il était arrivé en France en janvier 1939, sous le feu de l’aviation franquiste.
Il n’était pas passé par le camp d’Agde, mais était venu s’établir opticien dans notre ville en 1969. Vingt ans plus t**d, c’est à lui que la Commission Culturelle avait demandé de préparer l’exposition consacrée au cinquantenaire du Camp.
Il avait également été choisi par Pierre Lattes pour faire partie du Comité Local d’Histoire avec Georges Cléophas, Jean Claude Mothes et Franck Bancal.
Le fonds Vilamosa (38 Z) se compose de documents, lettres, photographies, revues, concernant la Retirada, la Guerre Civile, les camps et plus particulièrement celui d’Agde.
Hardis marins !
En 1781, l'amiral Suffren fait escale dans le port d'Agde. Il est alors le plus célèbre des marins français, connu pour ses batailles contre la Royal Navy au Canada français et lors de la guerre d'indépendance américaine.
Il embarque une cinquantaine de marins agathois sur Le Héros, L'Annibal (tout 2 de 74 canons), le Sphinx, le Vengeur, L'Illustre ou encore L'Argonaute.
L'escadre a pour mission de porter secours à la colonie hollandaise d'Afrique du Sud entrée en guerre contre les Britanniques.
Les Capucins du Grau d'Agde
Le couvent des frères Capucins de Notre-Dame du Grau est fondé en 1583 par le gouverneur du Languedoc Henri Ier de Montmorency. Il y fera construire une tour fortifiée pour assurer la protection des religieux dans le cas d'une attaque des pirates barbaresques (Ottomans).
Le couvent est occupé par l'armée dès 1748, puis démoli après la Révolution.
Nous vous présentons ci-dessous 2 plans, de 1637 et du 18e siècle.
Bonne découverte !
Il était une fois... l'ermite de Saint-Loup
Selon l'historien Balthazar Jordan, l'ermitage construit en haut du Mont Saint-Loup abrita à sa fondation plusieurs ermites, mais un seul y demeurait encore avant la Révolution. Le bâtiment fut détruit en 1792.
Dans notre archive de 1681-1690, le frère ermite de Saint-Loup demande aux Consuls de lui permettre de bâtir une cabane près de la porte du Bonel pour pouvoir y trouver un asile lorsqu'il vient faire l'aumône en ville, et "pour y enfermer une partie de sa quête".
A cette époque, le Mont Saint-Loup était en effet bien isolé, à 4 kilomètres de la cité.
Bonne découverte !
800 abonnés, ce n'est pas rien. Un grand merci ! 🙂
Pour fêter ce moment 🍾, nous sommes allés chercher un parchemin vieux de 800 ans (une année par abonné). On a eu de la chance, car parmi nos innombrables parchemins, un seul était de 1224. 🧐
Le voilà, ci-dessous : Le PARCHEMIN de BELLISSENDE.
Il s'agit d'une vente par Bellissende (v***e de Bernard Adam), et ses fils Jean et Bernard, à l’hôpital d'Agde, d’une vigne à Saint-Pierre de Fabricolis (Marseillan) pour le prix de 4 brebis.
Bonne découverte !
Aujourd'hui, la Méditerranée était déchaînée...
Ce fut également le cas entre octobre 1857 et fin avril 1858 où 14 navires sombrèrent entre Narbonne et Sète, dont 6 près d'Agde.
"Pendant la tempête,
La barque est petite et la mer immense ;
La vague nous jette au ciel en courroux,
Le ciel nous renvoie au flot en démence :
Près du mât rompu prions à genoux !
[...]
Fleur du paradis, sainte Notre-Dame,
Si bonne aux marins en péril de mort,
Apaise le vent, fais taire la lame,
Et pousse du doigt notre esquif au port."
Poème (extrait) de Théophile GAUTIER, 1845.
L’archive du mois : le bateau-lavoir
En 1895, la ville d’Agde passe commande d’un bateau-lavoir communal pour la somme de 11 000 francs. Construit par la société Favre de Chalon-sur-Saône, il est remorqué par un patron-marinier depuis Chalon jusqu’à Agde en décembre 1903 - soit près de 500 km par la Saône puis le Rhône.
La Compagnie d'assurance précisa à cette occasion qu'elle "n'assurait pas les transports sur le Rhône", ce qui n'empêcha pas au bateau-lavoir d'arriver à bon port !
8 mars 2024 : Journée internationale des droits des femmes et Inscription de l'IVG dans la Constitution française !
́einternationaledesdroitsdesfemmes ́edelafemme
Le TRESOR du jour !
Une proclamation royaliste manuscrite du 19 août 1815, adressée aux Agathois par Pierre Arnaud, commissaire de police de la ville.
Il leur demande d'écouter la voix du "bon roi" Louis et de destituer le maire Jean-Philippe Dauby, soutien du "tyran" et de "l'usurpateur" Napoléon (qui a abdiqué le 22 juin).
A cette date, Napoléon est déjà sur le navire le Northumberland, en route vers l'île de Sainte-Hélène.
Les plus anciennes photos de la côte agathoise et du Mont Saint-Loup !
En 1857, Gustave Le Gray prend une série de photographies depuis le port de Sète, dont deux où l'on voit la côte agathoise au loin.
Sur la première (BnF), on voit distinctement le Mont Saint-Loup (avec la Tour des Anglais et le phare : il n'y avait alors pas d'arbres) et tout à gauche de l'image, les falaises du Cap et le fort Brescou.
Pour parvenir à photographier le mouvement des flots, Le Gray avait réalisé un photomontage de deux négatifs sur plaques de verre, un pour le ciel et un pour la mer.
Rappelons que le procédé photographique n'était connu que depuis 1839.
La princesse amoureuse !
Anne-Marie Martinozzi (1637–1672) est la fille d'un noble romain et de Laura Margherita Mazzarini, sœur du cardinal Mazarin (1er ministre de Louis XIV). Elle est ainsi l'une des sept Mazarinettes, ces jeunes nièces du cardinal venues en France à sa demande pour leur arranger des mariages avantageux.
Le 21 février 1654, à 17 ans, elle devient princesse après son mariage avec le cousin du roi Louis 14, Armand de Bourbon, prince de Conti (1629-1666).
Très éprise, la princesse nous a laissé de nombreuses lettres enflammées écrites depuis son château de la Grange-des-Prés (Pézenas), à son époux partit faire la guerre en Catalogne.
Les chasse-coquins... qui n'ont aucun rapport avec la Saint-Valentin !
En 1681, ils surveillent les portes d'Agde ou patrouillent dans les rues de la cité fortifiée.
Leur mission : la chasse aux mendiants et vagabonds.
C'étaient les chasse-coquins.
Dans notre archive, il est question de la casaque (veste) qu'ils portent. Celle-ci avait généralement un écusson aux armes de la ville.
Merci à Jean pour cette découverte !
L’agriculteur, le consommateur et le ministre. La révolte gronde !
« L'agitation des peuples sur le prix des grains […] et l'intérêt du consommateur opposé à celui du cultivateur ont paru au gouvernement mériter quelque attention.»
C'est ainsi que commence une lettre envoyée par le gouvernement aux Consuls d’Agde le 24 décembre 1773. Il y est question des "tumultes, brigandages et pillages" des grains dans certaines provinces, et de l’action du ministre des finances interdisant toute exportation de grains « pour rassurer les peuples ».
Une décennie avant la Révolution, la France est en effet secouée par la guerre des farines, une insurrection paysanne faisant suite aux mauvaises récoltes engendrant une forte hausse du prix du blé et donc du pain.
Ce courrier explique enfin que pour le ministre, et le roi, il s’agit désormais de contrôler autant que possible le prix des grains, afin d’établir « une balance nécessaire entre le cultivateur et le consommateur » en ménageant « les intérêts des uns et des autres.»
C’était en 1773…
Quand le Grau d’Agde voulait son indépendance ! 🧐
En janvier 1922, des habitants du Grau d’Agde (quartier d’Agde situé à l’embouchure de l’Hérault) signaient une pétition pour obtenir la création d’une commune distincte. Ils soulignaient dans leur texte que les intérêts du Grau d’Agde et ceux de la ville d’Agde étaient « tout à fait opposés », Agde étant une ville « essentiellement agricole » alors que le Grau était une « agglomération maritime ».
Ils ajoutaient que le Grau était appelé à un grand développement par sa situation « qui en fait un des meilleurs centres balnéaires de la côte et un des plus importants ports de pêche ». 🛥
A noter : Le sous-préfet de Béziers demandait au maire d’Agde de rayer le nom des femmes pétitionnaires, puisqu’elles n’étaient pas électrices… (elles ne le deviendront que 22 ans plus t**d !). 😞
Le TRESOR du jour !
Un compoix terrier de la Cité d’Agde de 1624, avec sa magnifique couverture cuir avec coins de fer cloutés.
Les compoix, ancêtres des cadastres, servaient à estimer les biens des contribuables pour la perception de la taille.
La DeLorean est réparée ! 😎
En ce début d’année 2024, toute l’équipe des archives est donc fin prête pour remonter le temps avec vous.
Bonne année à tous ! 🌞
Le calendrier du charchiviste. JOUR 24 : Le cadeau !
Le calendrier du charchiviste arrive à son terme. Selon le compteur Facebook, vous avez été plus de 11 000 à venir voir notre page ce mois-ci, alors un grand merci !
Toute l’équipe des Archives Municipales (y compris le chat) vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année et compte bien vous retrouver dès le 10 janvier 2024 !
Et comme cadeau, une petite frise chronologique rien que pour vous.
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Type
Adresse
Mairie D'Agde, Espace Mirabel, Rue Alsace Lorraine
Agde
34300
Heures d'ouverture
Lundi | 08:30 - 12:30 |
13:30 - 17:30 | |
Mardi | 08:30 - 12:30 |
13:30 - 17:30 | |
Mercredi | 08:30 - 12:30 |
13:30 - 17:30 | |
Jeudi | 08:30 - 12:30 |
13:30 - 17:30 | |
Vendredi | 08:30 - 12:30 |
13:30 - 17:30 |